Plus de 23 000 morts et disparus. On ne compte plus ces hommes, femmes et enfants qui ont tout quitté, pour fuir un pays pauvre ou en guerre, avec pour seul bagage, le rêve d’une vie meilleure. Face à cela, une méditerranée dangereuse, et un blocage quasi systématique de l’union européenne pour secourir ces bateaux de fortune et les sauver d’un naufrage annoncé.
« La France ne laissera pas la mer devenir un cimetière », cette seule phrase prononcée par Emmanuel Macron est lourde de sens quand on fait le compte des morts, et de l’hypocrisie qui entoure plus que jamais ce sujet.
Qui sont ces Hommes voguant derrière un rêve au péril de leur vie ?
« Que c’est abominable d’avoir à choisir entre deux innocences, que c’est abominable d’avoir pour ennemi le rire de l’enfance ».
Dans sa chanson Perlimpinpin, Barbara dénonce les guerres avec beaucoup de poésie. Elle nous rappelle que derrière chaque homme se cache avant tout l’univers d’un enfant.

Ma série met en exergue « le poids de ce rêve », c’est à dire la confrontation entre l’espoir et la réalité de ces « candidats à l’exil », tels que nommés par l’administration. Un symbole de désillusion au regard de la difficulté d’intégration dans les pays d’accueil et d’une réalité cruellement fantasmée.